Vous allez bientôt faire un voyage et, à cette occasion, vous allez prendre l’avion. Vous vous demandez peut-être si vous pouvez embarquer avec tout l’argent que vous désirez. Il faut répondre à une telle question par la négative. Voici pourquoi.
Combien peut-on transporter d’argent liquide en avion ?
Une somme maximale
La somme totale que vous pouvez transporter sur vous en avion dépend d'abord de votre destination. Si vous vous rendez dans un pays de l'Union européenne, vous pouvez emporter, sans avoir à la déclarer, une somme n'excédant pas 9.999 euros.
Cette somme représente le total de l'argent dont vous disposez, quelle que soit sa forme. Ainsi, cet argent peut être composé de :
- Billets de banque;
- Pièces de monnaie.
- Pièces d'or.
- De chèques au porteur;
- De chèques de voyage.
- D'autres devises que les euros.
Une telle liste n'est pas exhaustive.
Une déclaration nécessaire au-delà d'une certaine somme d'argent
Si, à l'occasion de votre voyage vers un pays de l'Union européenne, vous désirez malgré tout emporter une somme d'argent égale ou supérieure 10.000 euros, il vous faudra faire une déclaration. Cette déclaration est à faire auprès du service des douanes, au moment où vous vous apprêtez à sortir du territoire national pour gagner un pays étranger. Elle peut aussi se faire en ligne.
Vous devrez ainsi donner certaines indications, comme la provenance de cet argent et la raison pour laquelle vous tenez à le transporter. Vous devrez aussi préciser, le cas échéant, à quelles personnes vous réservez cet argent. De telles demandes sont destinées à lutter contre certaines pratiques frauduleuses, comme le blanchiment d'argent.
Des sanctions en cas de manquement
Si vous omettez de faire cette déclaration alors que la somme transportée vous y obligeait, vous vous exposez notamment :
- À la confiscation, par la douane, des avoirs détenus
- À une amende dont le montant peut aller jusqu'à la moitié de la somme que vous avez omis de déclarer.
On voit à quels inconvénients peut exposer une absence de déclaration. Il s'agit donc d'une formalité indispensable.