Le Costa Rica offre de somptueux paysages, et la perspective d'un road-trip est des plus séduisantes. S'il est aisé d'y louer un véhicule, la conduite peut se révéler épique. Fort heureusement, le pays dispose de bien d'autres modes de transports !
Louer une voiture au Costa Rica
La location de voiture
La plupart des voyageurs envisagent de louer une voiture au Costa Rica. La location en elle-même n'est guère compliquée, puisqu'il suffit d'être âgé de 21 ans au minimum et de présenter votre permis de conduire national, votre passeport et une carde de crédit.
Choisir votre société de location de véhicule
La majorité des agences de location sont situées à San José et dans les principales villes touristiques de la côte Pacifique. Les tarifs sont assez élevés, en particulier si vous louez votre voiture à l'aéroport (comptez un supplément de 12%). Les principales sociétés de locations de voiture internationales sont représentées au Costa Rica. Toutefois, les agences locales sont souvent plus avantageuses.
Les précautions à prendre pour louer un véhicule
Financièrement, le plus avantageux est d'opter pour la location d'un 4X4. C'est aussi le plus sage, car dès que vous vous écartez de l'Interamericana, le réseau routier laisse à désirer, à plus forte raison pendant la saison des pluies. Les panneaux étant rares, l'usage d'une carte routière soit incontournable. L'idéal est d'opter pour un véhicule équipé d'un GPS, qui se révèlera un complément d'une aide précieuse pour vous déplacer.
Avant de prendre la route, vérifiez soigneusement le véhicule, en vous assurant que les éventuels dommages figurent bien sur le contrat de location. Renseignez-vous aussi sur l'assistance proposée. Généralement, les sociétés de location de voiture refusent les assurances étrangères et elles vous proposent de souscrire à une assurance dont le coût varie de 10 à 30 USD par jour. Cette assurance obligatoire couvre les dommages causés à autrui, pas ceux occasionnés sur le véhicule. Il peut être judicieux de prendre davantage d'options, même si le coût grimpe.
Les véhicules de location sont faciles à repérer, et les vols sont nombreux. Il est donc recommandé de ne jamais laisser d'effets personnels dans votre véhicule, et de toujours choisir des emplacements surveillés pour vous garer.
En cas de crevaison ou de panne, il est déconseillé de procéder vous-mêmes aux réparations. D'une part, la grande majorité des sociétés ne rembourse pas les frais engagés pour réparer votre véhicule de location. D'autre part, l'arnaque au pneu tend à être assez répandue. Le principe est simple : au retour d'un déjeuner au restaurant, ou d'une randonnée, vous trouvez un pneu crevé. Surgissent alors de bons samaritains qui vous proposent leur aide. Et tandis qu'ils vous dépannent, il est fréquent qu'ils chapardent les objets de valeur dans le véhicule, en profitant de la diversion. Bref ! Crevaison ou panne : la première chose à faire est de contacter la société de location.
Conduire au Costa Rica
L'Interamericana est généralement en assez bon état, et vous y disposez de 2 à 4 voies. C'est l'axe principal utilisé par les camions, ce qui rend la conduite délicate. Et dès que vous la quittez, l'état des routes se dégrade considérablement. Virages dangereux, dos d'âne non signalés et nids de poule sont monnaie courante et, en cas d'orages, les coulées de boues et glissements de terrain sont fréquents. Il est courant que les routes ne soient effectivement que des pistes de terre, qui traversent parfois des cours d'eau. Il s'agit donc de faire preuve de la plus grande prudence. Pendant la saison des pluies, en particulier, veillez à toujours vous renseigner sur l'état du réseau avant de prendre la route.
Le pays affiche l'un des taux d'accidents de la route les plus élevés du monde, et cela tient à son réseau routier autant qu'à la conduite des ticos. Ainsi, il est courant de croiser des véhicules roulant sans phare dans la nuit. Pour éviter les contraventions, il est bon de connaitre quelques points essentiels du Code de la route local :
- Limitation de vitesse : de 80 km/h à 100 km/h sur les routes principales, 60 km sur les routes secondaires, de 20 à 40 km/h dans les villes et villages ;
- Interdiction de tourner à droite à un feu rouge.
En cas d'excès de vitesse ou de défaut de port de la ceinture de sécurité, vous risquez une amende, dont une partie ira à une œuvre de charité.
Les stations-service sont nombreuses dans les villes et le long des grands axes. En revanche, si vous envisagez de vous lancer dans un road trip sur les routes secondaires, mieux vaut faire preuve de prévoyance ! En 2019, le tarif moyen d'un litre d'essence est de 1 USD.
Lors de vos arrêts à la bomba (ou gasolinera), vous serez servi par un employé. Il peut arriver qu'un second nettoie votre pare-brise. Il est d'usage de laisser un pourboire à l'un et à l'autre. Dans les zones rurales les plus éloignées, il est parfois possible de se procurer de l'essence à l'épicerie. Le carburant y est plus cher, et il est vendu en bidon.
Les alternatives à la voiture
Amateurs de deux roues : vous pouvez louer des motos au Costa Rica. Sachez que vous trouverez également des sociétés vous proposant des vélos tout terrain. Si vous n'avez qu'un petit budget, le stop n'est pas recommandé, en particulier pour les femmes voyageant seules. Il se pratique rarement sur les grands axes, car le réseau de bus est très développé et les billets peu onéreux. Le stop se pratique donc plutôt sur les routes secondaires, et il est de bon ton de proposer de participer aux frais d'essence lorsque vous arrivez à destination.
Les taxis
Au Costa Rica, les taxis se repèrent de loin, car ils arborent des couleurs vives : rouge avec un triangle jaune, à l'exception de ceux de l'aéroport international de San José, qui sont orange. En dépit d'une forte fréquentation de touristes anglophones, les chauffeurs parlant anglais sont rares. Si vous ne parlez pas espagnol, il est donc plus prudent de présenter la brochure ou la carte de visite de votre hébergement.
Le taxi n'est pas très onéreux : environ 600 CRC par kilomètre. Prudence toutefois avec la maría : le compteur. Sachez qu'il est obligatoire... en théorie ! Pourtant, certains chauffeurs tentent de s'en passer. Et en dehors de la capitale, la plupart des taxis en sont dépourvus. Il s'agit alors de négocier le prix de la course avant le départ.
Vous trouverez des taxis jusque dans les zones rurales, ou les chauffeurs – équipés de 4X4 – proposent un trajet entre l'hôtel et la plage. Si ce mode de transport est très apprécié des surfeurs, prudence : le tarif peut varier sur simple... au quadruple ! Dans certaines régions, vous trouverez encore des colectivos, des taxis transportant plusieurs passagers pour une somme forfaitaire minime.
Les transports en commun
Au Costa Rica, les bus sont nombreux dans les grandes villes : San José, évidemment, mais aussi Puntarenas, San Isidro, Golfito et Puerto Limón. C'est un mode de déplacement prisé des touristes comme des ticos, car il est bon marché. Pour les longues distances, il est préférable d'acheter vos billets en avance en vous rendant dans une gare routière. Les bus sont généralement confortables, y compris pour de longs trajets. En ville, les bus sont généralement bondés. Si vous voyagez sur une longue distance, en revanche rassurez-vous : les places sont attribuées.
Le bus présente tout de même quelques inconvénients. À San José, les compagnies sont nombreuses, et il est parfois difficile de s'y retrouver parmi les terminaux. Ce sont les zones de prédilections pour les voleurs. Mieux vaut donc ouvrir l'œil ! Lors de vos trajets, il est d'ailleurs recommandé d'éviter de laisser vos bagages dans le compartiment supérieur ou en soute. Assurez-vous d'avoir votre argent et vos papiers sur vos genoux en permanence.
Pour vous faciliter la vie, vous pouvez emprunter "le bus des gringos" : des navettes touristiques qui viennent vous récupérer directement à l'hôtel pour vous conduire vers les différentes destinations touristiques. La réservation se fait en ligne, à l'hôtel ou auprès d'une agence de voyages locale.
Les transports maritimes
Le Costa Rica est une destination prisée des amateurs de croisière. Mis à part les paquebots, rares sont les bateaux empruntés par les touristes. Il existe cependant des ferries publics. Comptez environ 20 USD par personne et par trajet.
Il existe plusieurs lignes, mais certaines n'embarquent que des piétons. C'est par exemple le cas du ferry reliant Golfito à Puerto Jiménez, sur la Península de Osa. Certaines offrent une correspondance en bus, comme la liaison Puntarenas-Paquera, avec correspondance pour Montezuma. Dans certaines régions, vous pouvez enfin faire appel à un bateau-taxi. Ainsi, au départ de Montezuma, vous pourrez rejoindre Quepos et le parc national Manuel Antonio.
Les transports aériens
Les vols intérieurs sont répartis entre deux compagnies aériennes : Sansa et Nature Air. L'une et l'autre disposent de petits avions de ligne aux places très limitées, et il est indispensable de réserver lors de la haute saison (la saison sèche, de décembre à avril). Bon à savoir : le poids des bagages est généralement limité à 12kg par personne.
Si vous voyagez en groupe – ou si vous disposez d'un budget suffisant – vous pouvez opter pour l'avion privé. Les réservations peuvent s'effectuer depuis votre hôtel ou auprès d'agences d'une compagnie de charters, les principales étant Nature Air et Alfa Romeo Aero Taxi. Si vous vous assurez ainsi d'avoir une place, attention : là aussi, le poids des bagages est limité !
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