Ça y est ! Vous êtes décidé ! Vous repeignez votre salon ou votre cuisine. En effet, repeindre ses murs peut tout à faire se faire soi-même, le développement des grandes surfaces de bricolage en témoigne. Quelques petits conseils sont cependant nécessaires pour obtenir un rendu sans traces comme un vrai professionnel. Voici nos recommandations !
Comment peindre un mur sans laisser de traces ?
Du bon matériel vous vous équiperez
Un bon élève a toujours les bons outils. Voici le matériel conseillé pour une peinture parfaite, sans traces.
Le bon rouleau pour les grandes surfaces
La longueur et la matière des fibres font la différence. Selon que vous utilisez de la peinture glycéro ou acrylique, il faut adapter le rouleau. La plupart des marques procèdent avec des codes couleur pour faciliter le choix. N’hésitez pas à le prendre en main en magasin pour juger de son confort. Les poils doivent être souples, mais ne pas tomber à la première utilisation.
- Le rouleau à poils courts : pour les murs et plafonds (surfaces lisses).
- Le rouleau à poils longs : pour les bases en relief afin que la peinture s’infiltre bien.
- Le rouleau à laquer : pour les boiseries à support lisse.
Le pinceau pour les petites surfaces
- Le pinceau rectangulaire ou plat s’utilise pour les surfaces accessibles et planes, mais trop petites pour utiliser un rouleau.
- Le pinceau rond : pour les fenêtres et angles.
- Le pinceau à pochoir : même principe que le rond, mais encore plus précis.
- Le pinceau pour les accès difficiles.
À vous de faire le bon compromis, plus le pinceau est petit, plus le travail est précis, mais plus il demande de temps.
Autres outils
- Une bâche de protection (sol et meubles) ;
- Bandes scotch de masquage ;
- Un bac spécifique ;
- Un mélangeur (électrique au besoin) ;
- Une rallonge ou perche pour les plafonds ;
- Pour votre confort, pensez à la combinaison, aux gants et au masque.
Votre chantier, vous préparerez
Surveillez la météo et le baromètre
Afin d’optimiser le séchage, mais aussi d’éviter cloquages ou autres bévues, vérifiez deux choses :
- La température doit être moyenne, idéalement autour des 20 °C. Plus il fait froid, moins la peinture sèche, mais s’il fait trop chaud, elle sèche trop vite.
- Le taux d’humidité doit se situer entre 30 et 70 %.
Un chantier propre
Aspirez votre sol avant de commencer votre chantier, sinon la poussière se colle sur les murs alors que la peinture est encore fraîche créant ainsi des aspérités.
Un chantier accessible
Si vous pouvez, retirez tous les meubles. Ainsi, non seulement vous les protégez de toute éclaboussure de peinture, mais vous vous octroyez une plus grande liberté de mouvement.
Ôtez les interrupteurs et prises. Cela prend moins de temps que de peindre autour, sans parler de la qualité de votre rendu.
Une surface lisse
Enlevez le papier peint, le cas échéant.
Bouchez les trous éventuels.
Poncez.
La bonne peinture vous choisirez
Misez sur la qualité. À moins que vous n’ayez prévu de repeindre votre salon tous les ans, mieux vaut choisir une peinture durable, même si cela doit vous coûter un peu plus cher à l’achat. D’une manière générale, la qualité de la peinture influence :
- Son effet polluant, dans votre intérieur, mais aussi sur l’environnement en général.
- Les odeurs qu’elle dégage et le temps qu’il leur faut pour se dissiper.
- Une meilleure accroche. Plus vous avez d’eau dans la composition de votre peinture, plus il vous faut passer de couches. Une réelle perte de temps et d’énergie pour un rendu moins lisse et moins net.
Les bonnes quantités vous prévoirez
Inutile de gaspiller, mieux vaut savoir au plus précis la quantité nécessaire. D’autre part, cette donnée est indispensable si vous souhaitez calculer votre budget.
- Calculez la surface à peindre.
Pour rappel, une surface se calcule en multipliant la longueur par la largeur. Additionnez toutes vos surfaces pour obtenir la surface totale à peindre.
Par exemple, votre cuisine mesure 5 mètres sur 4, et votre salon 6 mètres sur 5 (quelle chance, vous avez une grande maison).
>> (5x4) + (6x5) = 50 soit une surface totale à peindre de 50 m2.
- Renseignez-vous sur le nombre de couches nécessaires selon la peinture choisie. Par exemple, 2.
- Demandez au vendeur le rendement de la peinture choisie, par exemple 12 m2/litre.
- Calculez le nombre de litres de peinture nécessaires.
Pour cela, divisez votre surface par le rendement et multipliez par le nombre de couches. Ainsi, dans l’exemple donné :
(50/12) x 2 = 8,33. Il vous faut donc 8,33 litres de peinture.
Ces erreurs, vous éviterez
- Tremper tout le rouleau dans la peinture : si le manchon est trop chargé, vous n’éviterez pas les coulures.
- Passer plusieurs fois sur la même zone à peindre.
- Travailler en courant d’air. Si l’air frais vous fait du bien, ce n’est pas le cas de vos surfaces. Le courant d’air véhicule des poussières qui se collent aux murs. En revanche, aérez bien, une fois le travail terminé. L’aération facilite le séchage et la dissipation des odeurs de peinture.
- Omettre la sous-couche.
- Se tromper de sens. Un droitier commence à gauche, un gaucher commence à droite.
- Faire l’économie des bandes de protection.
- Ne pas respecter le temps de séchage entre les couches.
- Appuyer trop fort sur le rouleau.
- Faire une pause alors qu’une surface est en cours.
Les bonnes étapes vous suivrez
Pour les murs ou plafonds, peignez par zones, travaillez par carré de 1 m de côté. C’est la méthode la plus simple et la plus sûre pour ne pas passer plusieurs fois au même endroit.
- Commencez, au pinceau, par les angles, les tours de fenêtres, etc. Cela libère ensuite le mouvement pour les surfaces.
- Sur ces surfaces :
- Passez votre rouleau de haut en bas : étape de dépose.
- Puis, de gauche à droite : étape d’égalisation. Ceci permet d’assurer que chaque millimètre carré est bien couvert, de manière uniforme.
- Du haut vers le bas : étape de lissage pour une finition idéale.
- Quand vous commencez la zone suivante, couvrez légèrement la précédente pour éviter toute trace de raccord.